Publié le 12 Mai 2016

La belle épine aurait, au jardin, dû rester

Rester sur son rosier, à épier la fourmi.

Et ainsi, le prédateur dans son lit

nulle fleur bien nippée n'aurait entraînée.

A Lille jamais n'aurait épié

le pied de Lise, ni aimé son odeur

pas plus qu'avec son épée la souiller d'une vile douleur.

Ce fou de prédateur juché sur une armoire

comment a t-il pu croire

qu'impunément avec son vit, sa pine

l'on peut ainsi limer une pauvre petite mine

et forniquer en vert et contre tous

tout ce qui pousse à Sous et les douces gousses et les rousses ?

L'icône en son miroir persévère, pourtant la messe est dite

au four, beau pain gît dans sa farine

au lit, pas sûr qu'on l'aime, sa belle épine.

Martine

Le prédateur et la fourmi

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 12 Mai 2016

Rusée, j'ai loué des sortes d'anges pour partir vivre et dormir avec joie et faire rouler dans le ciel des parapluies de différentes couleurs qui, pour moi, expriment de la gaieté. Liberté dans ma ville. Le soleil très généreux illumine toutes ces couleurs.

Catherine

Louer des ange et faire rouler des parapluie

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 11 Mai 2016

L'enfant était devant le mur de brique.

Devant cette sculpture.

Intimidé, ses doigts, curieux, pourtant,

il s'est agenouillé

en un geste lent

il a touché l'anneau,

il a effleuré le pot

le pot couleur terre

l'anneau d'un pur vert.

Il était seul, cet enfant de cinq ans.

Il avait couru dans la rue

et était entré là où le temps s'était arrêté.

Rupture du temps et de l'espace.

Cet anneau, dans ce pot, fiché en terre,

entouré de tessons de briques, de broc,

de bleu, de noir et d'ocre.

Silence.

Puis il était parti à reculons,

comme à regret

Reparti courir dans la rue.

L'enfant au musée

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 10 Mai 2016

Karl Marx se retourne sans sa tombe ! Les riches Osterodes devenus blancs grâce à la Blanchisserie des Temps modernes se régalent.

A l'Epicerie, tout est cher, et faire ses courses ne se fait pas de toute gaîté. Les riches se cachent dans un Grand parc et rient de ce Beauséjour où chantent Les Grillons.

Tandis que les pauvres sur qui tout pèse (et Les sablons sont lourds !) ne peuvent que se hisser sur de pauvres balançoires.

O'Hara ! O'Hara ! Oh hisse ! Oh hisse ! Telle est leur pauvre vie devenue.

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 10 Mai 2016

Hier, que de vent ! Ce Bel air de Folie a balayé le Grand large. Lefèbvre et son chat se sont envolés alors qu'ils passaient sur le Pont des planches. Il a lâché la pauvre bête et ils sont tombés dans La boutasse. Lefèbvre s'est raccroché à une cordière. Les Grôlières ont trouvé cela très drôle. Le chat était sale, les poils trempés. Lefèbvre, lui, avait les cheveux mouillés. Ils sont rentrés à cheval, assis sur un Bât d'argent. D'une main il tenait le chat, de l'autre, les rênes. En rentrant ils se sont lavés. Il a posé le chat sur une natte.

Et son fils lui a dit : "Decines-moi la scène, pour que je comprenne!". Et Lefèbvre s'est dit "A l'avenir, je resterai chanter à la maison !".

Tomber dans la boutasse

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 9 Mai 2016

Dans la Bellecour de l'Hôtel de ville, j'ai entendu dire Part-Dieu, qui était en lévitation qu'une Grange blanche en haut du Mont-Joyeux était pleine de Cuire, que Jean a Macé, mais un syndrome de Tourette qui lui fait dire des insultes l'empêche de trouver un bouleau à Lille, lui qui voulais faire des Billons.

Mickaël

Dargoire (69)

Dargoire (69)

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 8 Mai 2016

Nous sommes au mois de novembre sur une île située au large de l'Angleterre. J'ai rendez-vous avec mon frère qui est général en poste au fort principal de l'île. Ne le voyant pas venir, je commençais à me faire du souci, le fait qu'il soit haut gradé et qu'il ait toute une garnison de soldats sous ses ordres n'empêche pas qu'il aurait y pu avoir un accident en cours de route. Le chemin qu'il faut emprunter est assez dangereux mais heureusement je l'aperçu galopant su sa jument noire me rassurant sur son avenir. Et là, justement au moment où il arrive le voilà qui tombe dans la fosse aux ours ! Ne le voyant plus je priais la madone qu'il fut encore en vie.

Texte non signé

Un général dans la fosse aux ours !

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 7 Mai 2016

Saint-Just avait un souci électrique dans sa grange. Il n'y va pas par quatre chemins pour trouver le problème. La source était dans la rue. Avec son ami Manuel, ils se sont aperçus que l'eau qui descend de la montagne, débordait de la rivière jusqu'à la mairie. Les deux amis se grattent le menton et se ruèrent sous leurs abricotiers où est enterré leur oiseau sans plume qui s'appelait Général Leclerc. Ils se mettent à rire pour rompre le chagrin qu'ils accumulaient depuis leur départ de la maison. Plein de plaisirs les deux compagnons se font un bon casse-croûte avec du pain, du saucisson et un petit canon de rouge.

David

Source corse

Source corse

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 5 Mai 2016

Sans souci en haut du gratte-ciel je regarde le bateau Valmy poussé par les Alizés fendre l'océan en direction des îles Combo.

David

îles Combo à bâbord !

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 4 Mai 2016

Elle se nommait Sarlett O'Hara.

Son père venait d'Irlande, mais jamais elle n'était allée en Europe.

Elle était née un 11 novembre au Etats-Unis, dans un état du sud.

Elle quitta l'université à dix-huit ans, pour s'enfuir à Atlanta.

Dans sa folie, rien ne comptait plus que son amour pour les arts.

Elle était rousse et plutôt jolie, mais trop intelligente pour plaire vraiment.

Atlanta venait tout juste de voir le jour, et Scarlett y découvrit un nouveau monde.

Elle habitait seule, dans une modeste maison, sur une esplanade qui surplombait la ville nouvelle. Tous les dimanches elle se rendait à la messe et son église était surmontée d'une petite croix en bois.

Scarlett disait toujours "Mon plaisir se résume à surprendre l'avenir au tournant".

Puis un jour, tout bascula. 1861. Jamais Scarlett n'oubliera cette date. Ce jour maudit où les soldats Yankees envahirent Atlanta. La guerre de Sécession venait de commencer et elle ne se douta pas qu'elle allait finir par perdre la tête.

Emilie

Sculpture de Fernando Botero, gare de Madrid

Sculpture de Fernando Botero, gare de Madrid

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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