Publié le 12 Mai 2016
La belle épine aurait, au jardin, dû rester
Rester sur son rosier, à épier la fourmi.
Et ainsi, le prédateur dans son lit
nulle fleur bien nippée n'aurait entraînée.
A Lille jamais n'aurait épié
le pied de Lise, ni aimé son odeur
pas plus qu'avec son épée la souiller d'une vile douleur.
Ce fou de prédateur juché sur une armoire
comment a t-il pu croire
qu'impunément avec son vit, sa pine
l'on peut ainsi limer une pauvre petite mine
et forniquer en vert et contre tous
tout ce qui pousse à Sous et les douces gousses et les rousses ?
L'icône en son miroir persévère, pourtant la messe est dite
au four, beau pain gît dans sa farine
au lit, pas sûr qu'on l'aime, sa belle épine.
Martine