Fables de Lafontaine à l'envers (Antonymes)
Publié le 28 Novembre 2021
A toi qui me regarde de haut
A toi qui crie quand tu me vois
Qu'ai-je fait ?
Les hommes ne m'aiment pas
Ils ont peur de moi car ils ne me connaissent pas
Alors toi, avec ta chaussure dans la main
Avant de m'écraser pour satisfaire tes pulsions.
Informe-toi, apprend de moi. Ce que je fais, pourquoi moi je suis indispensable ici. Alors que toi tu ne fais que détruire et tuer.
Ne jalouse pas mes yeux, mes longues jambes et mes jolis motifs.
Puis de toute manière,
une fois que tu seras poussière
Je serai toujours là,
Tapie dans l'ombre à continuer ma vie.
Alexandre
Un lièvre aux pieds lourds
Très content de sa cabane ne voulait pas la quitter.
Il se fichait de ce que l'on trouve ailleurs,
Souvent les gens bien portants adorent leur maison.
Refusant de partager leur idée
Avec deux vaches
ces dernières se trouvèrent dans l'impossibilité
de lui proposer une alternative.
Elles restaient elles aussi au milieu de leur pré
Lui préférant une aventure dans l'inconnu.
D'après Les deux pigeons.
L'arbre cède
Le roseau s'étend
Le vent cesse ses efforts
Et fait si bien qu'il déracine
Celuis de qui la tête était voisine
Et dont les pieds fôlaient l'empire des morts.
D'après Le chêne et le roseau